Après plus de deux semaines de pause, je reprends les publications avec un nouvel article consacré aux changements que l'on peut vivre quand on décide de se prendre en main et aux conséquences que ça peut avoir, notamment auprès de votre entourage qui ne manquera pas de réagir. Et ces réactions sont parfois plus négatives que positives.

Je vais écrire une série d'articles consacrée à toute une série de critiques qui m'ont été adressées quant à la manière dont j'entends mener ma barque, et aux réponses que je fais à ces critiques. Aussi, il se peut que je choque. Si mon but n'est pas d'être méchant ou grossier, et que je ne veux insulter ni blesser personne; sachez aussi que je ne vais pas prendre de pincettes pour dire ce que je pense. Faites avec.

Vous voilà prévenus...

La cause de ces critiques est pour moi la conséquence d'un étonnement.

Imaginez un peu : du jour au lendemain vous décidez de changer pas mal de choses dans votre attitude, votre emploi du temps, vos investissements. À moins que vous ne viviez seul sans moyens de communication avec l'extérieur et que vous n'ayez ni amis, ni famille ni proches, votre entourage va forcément s'en rendre compte. Et sera étonné. Ce fut le cas pour moi. Et ça l'est toujours. Famille, amis, connaissances : la manière de m'habiller, le souci que je porte sur mon apparence, l'assurance croissante que j'acquiers, les actes que je pose et mes nouveaux hobbys ne les laissent pas indifférents.

Maintenant, l'étonnement passé, viennent les premiers retours... qui ne sont pas toujours ceux espérés. Est-ce que ça voudrait dire qu'on ne vous aime pas ?

Non, bien sûr que non : tout ce petit monde ne veut pas que vous soyez malheureux – d'ailleurs la plupart d'entre eux veulent sans doute votre bonheur. Mais il ne doit pas être différent que le leur ou de ce qu'ils considèrent comme « juste » pour vous. Quoi qu'ils puissent dire, ne baissez pas la tête et répondez à leurs accusations !

Un exemple qui me vient en tête, c'est le fait qu'un proche me répétait sans cesse que ça ne servait à rien que j'essaie de séduire les jolies filles (forcément superficielles et méchantes et qui me rendront malheureux) et que je devrais me mettre en couple avec une « petite grosse » qui saura me rendre heureux (et que de toute façon ça ne servait à rien que je perde mon temps à essayer d'atteindre ce qui est hors d'atteinte pour moi). Et j'extrapole à peine. Ma réponse est simple :

C'est assez clair ?

Avant que l'on commence à me traiter de tout les noms d'oiseaux, qu'on me laisse l'occasion de me défendre. Je respecte par principe toute personne, quelque soit son âge, son sexe, sa couleur, sa religion, son orientation sexuelle, sa taille et sa masse corporelle. Cependant, j'ai aussi mes goûts et aspirations ; et les filles réellement enveloppées me tentent pas, même si je les respecte. J'entends déjà la réponse fuser : « Mais c'est blessant, Cravate ! Tu aimerais qu'on te rejette sur le physique, hein, hein ? »

Un lecteur indigné par les propos du vilain Cravate.

Non, soyons honnêtes, je n'apprécierais pas, mais le monde est fait ainsi. Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je fais attention à mon physique. Et que je développe aussi mon assurance, mes capacités communicationnelles, mon aisance sociale, des fois que je ne serais pas au goût de quelqun. La raison ? Une personne au physique (considéré comme) ingrat mais avec une personnalité sortant clairement du commun arrivera toujours à intéresser, allant même à faire passer son physique au second plan. Et ça c'est valable pour tout le monde.

Mais je m'égare. Pour en revenir à la critique que l'on me ferait les yeux humides et la voix tremblante d'indignation, je réponds ceci : « D'ailleurs, qu'est-ce qui est le plus irrespectueux ? Dire « Vraiment pas intéressé, non merci » ou « Tu me plais pas physiquement, j'avais pas vraiment envie d'être avec toi mais on m'a dit que ce serait mieux pour moi et vu que draguer des filles plus belles que toi serait une perte de temps, me voilà... oui, en somme t'est un choix de dépit à défaut de mieux. » ?" Je ne pense pas. Dans le premier cas, je respecte la personne, quitte à devoir être franc; dans le second, je l'utilise comme "solution de facilité" et pour me conformer à ce qu'on prétend être mieux pour moi.

Si vous pensez pouvoir m'adresser une réponse qui sera capable de me clouer le bec, allez-y, j'attends.

Et je ne rigole pas...

Allez, prochain thème : « tu deviens un beauf ! »

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Oser s'affirmer – une question de taille